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Marché noir, marché gris, marché brun et même marché blanc furent des termes très en vogue en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Du fait d'une raréfaction croissante de nombreux produits de consommation courante, les marchés officiels à des prix taxés cèdent rapidement le pas aux marchés parallèles. Certains producteurs et commerçants, mais aussi des trafiquants, gros et petits, vendent à des prix très rémunérateurs. Citoyens argentés, mais aussi petits débrouillards s'arrangent de ce système, mais pour ceux qui sont hors de ces circuits, la vie est très difficile. Région nourricière, productrice de denrées contingentées, à l'exemple du beurre et de la viande, la Normandie développe un marché avec les régions déficitaires, en premier lieu Paris et sa banlieue. Conséquence de l'occupation allemande, le marché noir marque l'échec de la politique économique dirigiste du gouvernement de Vichy.

Rétrospective de la vie d'une habitante de Bellu-en-houlme

Miscellanées, (du latin miscellenea, choses mélangées). Recueil sur des sujets divers, souvent sans rapport entre eux. On dit aussi mélange - In dictionnaire Quillet de la langue française. Vision éclatée de la région ou inventaire à la Prévert, dans Miscellanées de Normandie, voisinent sous forme de courts articles, lhistoire de la région, son économie, son patrimoine culturel, sa géographie, ses hommes et ses femmes célèbres ou anonymes, ses lieux à visiter, ses traditions populaires, sa géologie, son climat et bien dautres choses encore... On y trouvera ce que lon voudra y trouver et même un peu plus, en se laissant guider simplement par le plaisir dune page que lon tourne. Alain Gérard est écrivain, il partage son temps entre la Normandie et la Côte dAzur.

Après les vingt rubriques familières, et néanmoins savantes, de Mots et parlures du Cotentin, le linguiste normand René Lepelley propose vingt nouvelles rubriques qui font mieux connaître notre province vue dans son ensemble. Comme les précédentes, la plupart de ces rubriques avaient d'abord été publiées dans diverses revues de la Normandie considérée sous ses divers aspects. En voici la liste :.Les parlers ruraux de nos ancêtres : d'un Jules (César) à l'autre Jules (Ferry)..Les Normands du XXe siècle dans la diversité de leurs parlures régionales..Et revoilà notre Guillaume, Guillaume le Duc, Guillaume le Roi !.Qui sont les brodeurs de la Tapisserie de Bayeux : des Français ou des Anglais ?.Comment prononcez-vous le nom des 400 comunes des cinq départements qui forment la Normandie ? (N'y a-t-il pas parfois des problèmes ?).Toponymie et peuplement de la Normandie : de nos gros bourgs d'autrefois aux chefs-lieux de nos arrondissements..Et voilà les Vikings qui remontent la Seine : ils n'ont pas tout cassé !.Nos Vikings, assagis, vaquent à leurs occupations de la vie quotidienne....Un nom de commune en chausse-trappe : Vieux-Fumé : ni vieux, ni fumé..Sur les mots Caen, Cabourg et quelques autres toponymes militaires de Normandie (et d'Angleterre)..La cuisine dans une ferme normande traditionnelle..Les produits alimentaires à base de farine : pains de chanoines et falue des Rois..Bringes, cailles ou blondes, nous aussi, nous avons nos trois couleurs !.Du tour à piler à la moque à bère..Le coquillage qui se tortille au début d'une émission de télé fort instructive, c'est un cornibichot ou un calicôcot ?.Parlures champêtres d'un poète de Rouen contemporain de Corneille..Hauts-Normands/Bas-Normands : tous Normands !.Quoi de neuf chez nos cousins des îles ?.Au Québec comme à Juno (Calvados), qu'appelle-t-on le mythe normand ? (Traces normandes dans le français du Québec)..Certains prétendent qu'en son temps la Mère Diesnis potait. A votre avis, est-ce bien exact ? Bien sur, puisqu'elle était du Val de Saire !